Text Diskussion:August Lustig/A. Lustig Sämtliche Werke: Band 1/Ung'horsamkeit.

Letzter Kommentar: 1. Septämber 2016 von MireilleLibmann in Abschnitt En français

En français

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Désobéissance.

 
Ìwersetzung uf Frànzeesch

Là-haut dans le refuge des moineaux,
Bien abrités de la pluie et du vent,
Habitaient des moineaux, très silencieux, sages,
L’homme et la femme avec leur enfant.
Le petit Zwilch, ainsi s’appelait l’enfant,
Etait aimé, ça se comprend bien,
Par ses parents ; chaque fois
De tous leurs nombreux voyages
Qu’ils ont fait au cours de la journée, aller et retour,
Ils lui ont rapporté les meilleures choses,
Rien ne leur paraissait trop lourd,
Quand c’était pour le rendre heureux.

Ainsi il a grandi dans son nid;
Bientôt lui sont venues de petites plumes
Et les parents, à cette occasion,
Lui ont fait un sermon.
« Ne crois surtout pas, » lui ont-ils dit,
« Que tu peux déjà voler comme les vieux,
Pas que tu ne veuilles peut-être l’essayer
Pendant que nous sommes une fois partis,
Parce que ça ne te réussirait pas,
Tu es encore trop faible, de fait garde toi bien,
Tu sais que les chats ou les gens
T’attraperaient juste comme rien. »

Le petit Zwilch, comme tous les enfants,
Etait particulièrement curieux,
Et surtout à la suite de ce sermon,
De fait n’avait-il aussi rien de plus urgent
Que de ramper vers l’avant en cours de journée,
Pour regarder comment ça peut bien être dehors,
Où les vieux sont partis chercher de la nourriture.
Fièrement il a regardé de haut en bas
Et a à peine cru ses yeux,
Tout était beau dehors, à peindre,
Et silencieux, car la maison ne donnait sur aucune rue,
Seulement des toits, il en voit jusqu’assez,
Et en bas sur une terrasse
S’affaire justement un photographe,
A mettre des gens dans sa presse,
Cependant il est de nouveau parti ensuite,
Et avec tout ça, s’éveille
Dans le petit Zwilch maintenant l’envie,
D’essayer aussi une fois sa force.
« Dois-je donc éternellement rester assis,
Ici dans le refuge, cela ne sont que des tromperies,
Je peux maintenant voler, je le sens bien,
Et ne reste pas plus longtemps dans ce trou. »
Ainsi pense-t-il pour lui-même,
Et, tu m’as vu, il prend un élan
Et vole, mais mal, il ne peut pas virer,
Et au lieu d’aller à droite sur le prochain toit,
Il est arrivé sur la terrasse !
Effaré, il regarde autour de lui,
De peur, il se sent presque défaillir.
En vain il cherche à voler de nouveau
Vers le haut, les ailes sont encore trop petites,
Il est encore trop faible, son vol est trop bas.
Là il siffle et envoie en cri,
De sorte que les vieux sont bientôt de retour
Et l’ont observé avec effroi.
A peine ont-ils osé descendre vers lui
De temps en temps avec une mouche,
Avec peur ils lui donnent à manger,
Cependant ils ne peuvent pas l’emmener.
Par malheur s’annonce juste encore un orage,
Que va maintenant commencer ce farceur ?...
De parapluie, il n’en avait pas !
Comme il regrette maintenant amèrement
De ne pas avoir obéi, cependant il est trop tard.
D’un coup vient, o peur ! o détresse !
Le photographe bondissant dehors,
Pour ramener ses gens à l’abri
Et voit là le petit Zwilch
Et l’attrape sans peine au collet
Et le porte avec soin à l’intérieur.
Maintenant, pense le petit, je suis enfermé;
Avec effroi les parents ont vu ça
Et pleins de peur, les deux se demandent :
Que va-t-il maintenant advenir de notre enfant ?...
Cependant, à peine l’orage s’est-il retiré
Que le photographe le ramène de nouveau,
L’assied sur le toit et s’en va ;
Tout heureux, les vieux regardent en bas
Et volettent autour de lui ensuite ;
Lui aussi essaie de voler comme tous,
Cependant cette fois ça ne lui a pas non plus réussi,
Bientôt il est tombé dans une gouttière
Et s’est même étouffé dedans,
Et seulement en gigotant il a réussi
A sortir, et avec ça
Il s’est foulé le pied par-dessus le marché !
Immédiatement les vieux l’ont entouré de leurs soins
Et l’ont, avec beaucoup de peine quand même
Encore trouvé une place sûre,
Où ils ont bien pu le soigner.
Lui, quels dégâts ! il est longtemps resté couché !
Cependant, maintenant ça va de nouveau, la douleur est partie,
Seulement, il ne peut plus plier le pied ;
Par bonheur, il a maintenant appris à voler,
Sinon il devrait marcher avec des béquilles !

--MireilleLibmann (Diskussion) 22:53, 1. Sep. 2016 (MESZ)Beantworten

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