ORTHAL 2016
Orthal 2016 uff em Elsàss-Portal vu der àlemannischa Wikipedia
ändere(Merci pour ces conseils d'Edgar Zeidler.)
Selon la graphie de l'auteur, „on double s'il double et sinon on ne le fait pas, car on ne peut effectivement pas savoir:
- la prononciation d'alors
- la prononciation de l'auteur, variable selon les contextes
- sa connaissance ou méconnaissance des subtilités phonétiques et orthographiques de l'Allemand“
D’après la méthode Orthal décrite dans le livre « Orthographe alsacienne - Bien écrire l’alsacien de Wissembourg à Ferrette», Jérôme Do Bentzinger, Colmar, 2008.
- Les auteurs, Edgar Zeidler et Danielle Crévenat-Werner, linguistes et dialectologues, ainsi que les membres de l’AGATe (Académie pour une Graphie Alsacienne Transfrontalière) tiennent à souligner que la méthode Orthal, qui est la propriété intellectuelle de l’association AGATe, repose sur deux idées fondamentales :
- La référence graphique de nos dialectes est l’Allemand écrit (Schriftsprache)
- La transcription écrite des parlers doit se faire dans le respect de leurs particularités
- Orthal est un système orthographique souple, avec quelques variantes. Il est adapté à tous les parlers et doit permettre à chaque auteur d’écrire son propre dialecte, tout en étant fidèle à sa prononciation caractéristique.
- Orthal est le résultat d’années de recherche, de tests avec des élèves, des étudiants et des adultes et la synthèse d’environ 400 dictées organisées dans toute l’Alsace.
Il ne s’agit en aucun cas d’uniformiser les différents parlers pour créer une forme standard artificielle, mais de faciliter l’écriture et la lecture de textes en dialecte avec un système orthographique cohérent qui utilise, du nord au sud de l’Alsace, les mêmes lettres pour les mêmes sons.
Les améliorations collégiales apportées à Orthal au sein de l’association AGATe en 2016 l’ont été dans un souci de précision et de clarté, notamment par rapport à des mots en < ie > qui chez nos voisins alémaniques correspond à la diphtongue /i/ fermé + /e/ réduit (Murmellaut) et non pas au /i/ long comme en allemand standard. (die Liebe)
Nous avons intégré la diphtongue < ie > /i/ fermé + /e/ réduit/ dans le système Orthal avec trois exceptions :
« die », « sie » et « viel » dont < ie > correspond à /i/ long comme en Hochdeutsch.
Nous l’avons étendu à < ìe >, diphtongue /i/ très ouvert suivi de /e/ réduit, fréquente en Centre Alsace (Blienschwiller), à l’exception de « sìe » et de « vìel » dont le /i/ long très ouvert est le pendant du /i/ fermé de « sie » et de « viel ».
Comment écrire en restant fidèle à la prononciation?
ändereLa listes des graphèmes d'Orthal 2016 avec des innovations par rapport à Orthal 2008 est disponible:
- sur le site AGATe: http://agate-orthal.fr
- en suivant le lien: http://www.orthal.fr/ORTHAL_2016.pdf
Comment indiquer la longueur des voyelles?
ändere- Orthal laisse toute latitude aux auteurs de redoubler les voyelles longues pour les sur-caractériser : Büür, Bauer, paysan ; Fiir, Feuer, feu
- Cependant, pour éviter le redoublement systématique des voyelles longues qui engendrerait une graphie inesthétique, Orthal se base sur les lois de durée de l’allemand avec trois formules simples à retenir : Une voyelle tonique* (V), en fin de mot, sans consonne subséquente, est une voyelle longue (VL) :
V = VL : hà, haben, avoir ; sì, sein, être
Une voyelle tonique (V) suivie d’une consonne est une voyelle longue (VL) :
V + C = VL : Ros, Rose, rose
Une voyelle tonique (V) suivie de plusieurs consonnes (CC) est une voyelle brève (VB) :
V + CC = VB : Ross, Pferd, cheval